L'OCDE salue les "progrès notables" du Maroc en matière de gouvernance économique

Lors d'une réunion du Partenariat de Deauville à Rome le 22 novembre, l'OCDE a souligné les résultats encourageants du Maroc en termes de gouvernance économique, malgré une "conjoncture régionale et internationale défavorable".

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Centre de conférences de l'OCDE

Pour l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), « l‘adoption de la Constitution en 2011 consacrant les principes de bonne gouvernance a été suivie de la mise en place d’un nouveau cadre légal et institutionnel« , et a permis des « progrès notables » en matière de gouvernance économique.

L’organisation internationale souligne que les stratégies sectorielles mises en place et les réformes majeures initiées ont produit « des résultats encourageants« . L’OCDE cite notamment les réformes de la caisse de compensation, du système des retraites, le lancement du processus de la régionalisation avancée et la poursuite de la réforme fiscale.

L’institution salue aussi l’adoption d’une loi organique des finances qui constitue un « pilier d’un système de gestion des finances publiques plus efficace et transparent », et d’autres réformes qui ont déjà eu un impact sur l’amélioration du classement du Maroc dans les indicateurs « Doing business » de la Banque mondiale.

« En dépit d’une conjoncture régionale et internationale défavorable, le pays a pu accumuler d’importantes réalisations lui permettant de réduire l’écart avec ses voisins européens« , relève l’OCDE. L’institution basée à Paris note aussi que le Maroc a su renforcer la résilience de son économie et rétablir ses équilibres macroéconomiques grâce au lancement de grands chantiers qui ont accéléré la cadence de la croissance du pays après deux décennies de taux relativement faible (4,4 % dans les années 2000 et 3,2 % dans les années 1990).

La structuration de l’économie reste un des défis à relever pour le Maroc s’il veut booster sa croissance. L’OCDE met un accent particulier sur la problématique de l’emploi des jeunes et des femmes ainsi que la promotion d’investissements efficients.

Le rapport souligne également la nécessité d’améliorer la qualité de l’éducation et de formation, d’adopter des politiques visant la modernisation du tissu productif en ciblant les TPE et PME, afin notamment de créer plus d’emplois et de renforcer l’accès des habitants des zones marginalisées au marché du travail.

Enfin, l’OCDE remarque que ces acquis économiques ont eu un impact bénéfique sur les conditions de vie de la population et en matière de lutte contre la pauvreté.

Le Partenariat de Deauville est une initiative multipartite lancée en mai 2011 en vue d’améliorer la bonne gouvernance et le climat des affaires dans les pays en transition. Les débats de la réunion tenue à Rome le 22 novembre ont notamment porté sur la mise en œuvre d’une charte de la gouvernance économique et du développement du capital humain.

Avec MAP

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