» Ne vous fiez pas à ceux qui disent que nous sommes un parti de l’Administration car nous avons des principes et des positions claires lorsqu’il s’agit de défendre ce qui est juste « , avance Mohamed Boussaïd. S’adressant à la jeunesse de son parti, le ministre de l’Economie et des Finances a insisté sur le rôle que peuvent jouer les réseaux sociaux afin d' »informer le peuple sur les batailles menées et les efforts accomplis » par sa formation. « Plus de 11 millions de jeunes marocains sont sur Facebook. Il faut tirer profit de ce dynamisme » indique Boussaïd, également coordinateur du parti à la Colombe au niveau de la région Casablanca-Settat.

Mohamed Aujjar est, pour sa part, revenu sur l’historique du parti fondé par Ahmed Osman en 1978. D’après le ministre de la Justice, « le RNI n’est pas tombé du ciel. Il résulte de l’acheminement d’hommes et de femmes qui ont milité en son sein« . Le membre du Bureau politique a signifié à son assistance que le parti « a été confronté à la grossièreté du langage et au manque d’acceptation » qui émanerait selon lui d' »une prédominance d’un parti unique dans la pensée politique de l’époque« .

Nonobstant les circonstances de sa création, ce qui confirme l’indépendance de la décision du parti, selon Aujjar, c’est que le RNI a refusé de participer à la coalition naguère appelée  «Taouafouk» (Réconciliation) formée par Driss Basri, le ministre de l’Intérieur de l’époque. « Nos dirigeants en ont payé le prix fort » estime-t-il. L’exemple date, mais passons.

Remuant le passé des siens,  le responsable gouvernemental a évoqué l’épisode de l’alternance pour rappeler que le RNI a soutenu la Koutla avec l’USFP à sa tête. «Tout le monde se rappelle comment nous avons appuyé, sous la pression de l’Etat, la candidature d’Abdelwahed Radi à la présidence du Parlement». L’ensemble de ces éléments sont « des signes d’indépendance et des motifs de fierté dont la jeunesse du parti  devra s’imprégner »  a-t-il déclaré en substance, pour galvaniser la relève RNIste présente à l’occasion.