Trois choses à savoir sur la suppression de visa pour le Qatar

Les autorités du Qatar ont annoncé la suppression du visa pour les ressortissants marocains. Qu'implique cette décision et quand prendra-t-elle effet?

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La date d'entrée en vigueur du projet de loi n'a pas encore été précisée. Crédit: AFP

Le 5 septembre, Habib Malki, président de la Chambre des représentants, annonce la suppression du visa pour le Qatar pour les Marocains. L’annonce intervient après une audience accordée par Abdellah Ben Nacer Ben Khalifa Al-Thani, président du Conseil des ministres, et ministre qatari de l’Intérieur.

Lire aussi: Le Qatar exempte les Marocains du visa

Voici trois choses à savoir sur une décision abondamment commentée sur les réseaux sociaux.

81e pays sur la liste

Le Maroc devient ainsi le dernier pays inclus sur une liste de 81 nations exemptées de visa pour le Qatar. Pour autant, il ne faut pas trop et vite se réjouir. Cette mesure, aux contours encore flous, tardera à entrer en vigueur. À l’ambassade qatarie à Rabat, un responsable nous déclare même que rien n’était encore officiel. « L’exemption de visa est acquise, mais il faudra attendre encore pour l’opérationnalisation« , explique une source au sein du gouvernement marocain.

Tout se passera via les MAE

Dans la pratique, les détails seront déterminés entre les diplomaties des deux pays. « Pour le moment, nous n’avons été notifiés de rien », affirme une source au ministère marocain des Affaires étrangères. Ces détails devront préciser les catégories de Marocains exemptés de visa, les durées de validité et de séjours, et surtout ce qui est prévu pour les Marocains désirant travailler au Qatar. Quel traitement serait également réservé aux Marocaines ? Y aurait-il une limitation d’âge? Personne n’est en mesure aujourd’hui de répondre à ces questions.

Des rials et un kafil

Pour le moment, il n’y aura aucun changement. Si vous partez en touriste au Qatar, il vous faudra un visa valable trois mois avec une durée de séjour d’un mois contre 100 rials (253 dirhams) et l’obligation de présenter des billets d’avion aller-retour en plus d’une réservation dans un hôtel 5 ou 4 étoiles et disposer d’un compte bancaire crédité de l’équivalent d’au moins 1500 dollars. Pour partir travailler dans l’émirat du Golfe, vous aurez toujours besoin de l’intervention d’un kafil, une sorte de garant particulier ou institutionnel.

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