Al Hoceima: décès d'un citoyen dont l'hospitalisation avait fait polémique

Le chauffeur de taxi Abdelhafid El Haddad, admis à l'hôpital pour des problèmes d'asthme selon le procureur, est décédé ce vendredi 18 août au centre hospitalier universitaire d'Oujda d'après un avocat proche de la famille.

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Yassine Toumi/TelQuel

Abdelhafid El Haddad, le chauffeur de taxi d’Al Hoceima transféré le 16 août au centre hospitalier universitaire d’Oujda, est décédé ce vendredi. Rapporté par plusieurs sources médiatiques, son décès nous a été confirmé par Me Abdelmajid Azaryah, avocat proche de la famille. « La dépouille du défunt est en route pour Al Hoceima. Il sera inhumé aujourd’hui même au quartier Tighanimine« ,poursuit notre interlocuteur. Les circonstances précises du décès ne sont pas encore précisées à ce stade.

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Avant que Abdelhafid El Haddad ne soit transféré à Oujda, le site d’information Alyaoum24, citant une source médicale, affirmait qu’il se trouvait dans « un état grave« . Selon Abdessadak El Bouchatoui, membre du comité de défense des détenus du Hirak, et la femme du défunt, ce dernier aurait « inhalé du gaz lacrymogène » lors d’un affrontement entre les forces de l’ordre et des manifestants le 9 août, jour de l’enterrement du jeune Imad Attabi.

Le procureur du roi à la cour d’appel d’Al Hoceima a pour sa part démenti, expliquant que cette version des faits est « dénuée de tout fondement » et qu’elle « n’a aucun rapport avec la réalité« . Le communiqué du parquet explique que le chauffeur de taxi « se trouvait à l’hôpital Mohammed V, car il souffrait d’asthme, et qu’il poursuivait son traitement dans cet établissement hospitalier où il dispose d’un dossier médical tel que confirmé par son épouse lors de son audition par la police judiciaire« . Son transfert vers le centre hospitalier universitaire d’Oujda a été effectué pour que le malade puisse « compléter son traitement », conclut le communiqué.

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