Environnement des affaires: les perspectives optimistes des patrons marocains

Dans le cadre d'une enquête menée par Oxford Business Group, 70 chefs d'entreprises au Maroc ont été sondés. Près de 90% se montrent optimistes pour la situation économique du pays. À tel point que l'écrasante majorité envisage des investissements significatifs à court terme.

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Les prévisions optimistes du HCP et de la Banque mondiale sur la croissance au Maroc vont de pair avec le ressenti des entrepreneurs marocains sur le climat des affaires. C’est l’une des principales conclusions de Morocco CEO Survey, la première enquête de perception menée au Maroc par l’Oxford Business Group (OBG), cabinet international d’intelligence économique.

Menée auprès de 70 chefs d’entreprise, l’étude avait pour but de donner « un aperçu précieux sur le moral des chefs d’entreprise du pays« , explique Jaime Perez-Seoane de Zunzunegui, directeur éditorial d’OBG pour l’Afrique du nord. Ainsi, 86% des  patrons sondés ont déclaré avoir des attentes « positives » ou « très positives » quant à l’environnement des affaires au Maroc.

© Oxford Business Group
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L’optimisme des chefs d’entreprises pourrait se traduire, en engagements financiers. Une bonne majorité des PDG interrogés envisagent ainsi des investissements conséquents en capitaux à court terme. 62% des sondés répondent ainsi qu’il est « très probable » ou « probable » qu’ils consentent à ces dépenses.

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« Ce fort taux de confiance se reflète aussi dans le fait que 77% des dirigeants d’entreprise considèrent le Maroc comme un pays où il est possible de faire des affaires de manière transparente« , résume l’Oxford Business Group dans un communiqué.

© Oxford Business Group
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Même si l’impression qui se dégage de cette enquête de perception est globalement positif, le tableau n’est pas parfait. Les entrepreneurs interrogés semblent peu satisfaits par les fournisseurs locaux. « Seulement 44% ont déclaré que leur niveau de satisfaction était élevé ou très élevé ».Par ailleurs, l’accès au crédit est globalement jugé délicat par la plupart des répondants.

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« Tout en ne montrant pas exactement de signes de faiblesse, le Maroc risque néanmoins de stagner si un certain nombre de changements ne sont pas mis en œuvre (…) l’économie dans son ensemble pourrait grandement bénéficier de réformes dans le secteur de l’éducation et de la fiscalité, entre autres« , relève Jaime Perez-Seoane de Zunzunegui.

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