Bilan: 164 agents des forces de l'ordre blessés lors des manifestations dans le Rif

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte dans son édition du 5 juin que 164 éléments des forces de l'ordre ont été blessés au total lors de 320 manifestations depuis le début des protestations du "Hirak".

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© Capture d'écran / MAP

Les protestations dans le Rif n’ont pas épargné les forces de l’ordre. Selon l’édition du lundi 5 juin du quotidien Al Ahdath Al Maghribia, 164 agents des forces de l’ordre au total ont été blessés depuis le début du mouvement en octobre 2016.

D’après le journal, un groupe de personnes a encerclé une résidence abritant des éléments de la police dans la région de Bouslama – entre Imzouren et Bni Bouayach – « avant d’y mettre le feu, ainsi qu’à trois véhicules de la police ». Le journal cite un communiqué des autorités, publié le 26 mars et qui avait été appuyé par des images relayées sur les réseaux sociaux .

Les assaillants ont, selon la même source, « empêché les véhicules de la protection civile d’atteindre le lieu de l’incendie, puis caillassé des véhicules des forces de l’ordre qui tentaient de s’en approcher« . Cette attaque a fait 93 blessés parmi les policiers.

Le 26 mai dernier, une autre attaque visant des véhicules de transport de la force publique, a fait 46 blessés – dont un grave, transféré d’urgence à l’hôpital militaire de Rabat -parmi les policiers. Al Ahdath Al Maghribia ne fournit pas de bilan des blessés côté manifestants.

À Imzouren, le 3 juin, des heurts avaient éclaté entre manifestants et éléments des forces de l’ordre. Au moins deux membres de la police ont été touchés par les jets de pierre – à la cuisse pour l’un et à la cheville pour l’autre – et ont été transportés à l’hôpital, a constaté un photojournaliste de Telquel. Le bilan du côté des manifestants n’est pas connu.

En revanche, tout le long de la semaine écoulée, les manifestations dans la ville d’Al Hoceima se sont déroulées sans heurts. Les activistes du Hirak ont formé des cordons pour encadrer les manifestations. Un des mots d’ordre régulièrement repris par les manifestants est « silmiya » (« pacifique »).

Lire aussi: Heurts à Al Hoceima: trois blessés graves du côté des forces de l’ordre

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