Sondage: Hassad, Akhannouch et Louardi, les trois ministres "qui vont compter"

Les ministres de l'Éducation, de l'Agriculture et de la Santé sont plébiscités par les Marocains, selon un sondage de nos confrères de L'Économiste. La moitié du gouvernement El Othmani n'intéresse presque personne.

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Crédit : MAP

Qui sont les ministres du gouvernement El Othmani qui vont compter? La réponse est surprenante, si l’on se fie à L’Économiste qui publie ce lundi les résultats d’un sondage sur la popularité des ministres mené sur un échantillon de 1.000 personnes.

En tête de liste, on retrouve Mohamed Hassad. 19% des sondés, estiment que c’est un « ministre qui va compter ». Le ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur est talonné par son collègue de l’Agriculture, Aziz Akhannouch (16%). Le chef du RNI arrive ex æquo avec Lhoussaine Louardi, ministre de la Santé. Plus loin, on retrouve, Mohamed Boussaid (Économie), Nasser Bourita (Affaires étrangères), et Mohamed Aujjar (Justice). Les trois ont obtenu un score de 5%.

Abdelouafi Laftit (Intérieur) et Mohamed Yatim (Emploi) obtiennent 4%, tandis que leurs collègues Aziz Rebbah (Énergie) et Mustapha Ramid (Droits de l’Homme) sont crédités d’un petit 3%. 2% seulement des votants ont foi en Nabil Benabdellah et Moulay Hafid Elalamy, tandis que la seule femme ministre, Bassima Hakkaoui, arrive en bas du tableau avec un score de 1%.

Les lambda de l’Exécutif

Selon les conclusions du sondage de L’Economiste, presque la moitié des ministres  n’a été citée à aucun moment par les sondées. Si c’est compréhensible dans le cas de personnalités qui assument pour la première fois une fonction ministérielle (Mounia Boucetta, Mohamed Laâraj ou Othmane El Ferdaous), le verdict est sévère pour de vieux routiers de la scène politique nationale comme Ahmed Taoufiq, Lahcen Daoudi, Mustapha El Khalfi, Mohamed Sajid, Rachid Talbi Alami, Najib Boulif, Mbarka Bouaida, et Charafat Afailal.

Ce n’est pas la seule surprise de ce sondage. En effet, si 6% des sondés estiment que « personne » du gouvernement actuel ne va compter, 50% de l’échantillon refuse de répondre. L’Économiste ne révèle pas l’identité de l’institut qui a réalisé le sondage. Le journal explique que « des pressions ont été exercées contre cette profession en dehors de tout cadre légal« , faisant allusion au vide juridique sur la réalisation de sondages politiques.

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