Nizar Baraka rejette "les pratiques violentes" dans la gestion de la crise à l'Istiqlal

Le président du Conseil économique, social et environnemental s'est prononcé sur les actes de vandalisme survenus au siège central du parti de l'Istiqlal à Rabat.

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Nizar Baraka Crédit: Yassine Toumi / TELQUEL

« Je refuse catégoriquement et par principe toutes les méthodes et pratiques violentes, dans toutes leurs formes« . C’est en ces mots que l’ancien ministre istiqlalien, dont la candidature à la succession de Hamid Chabat se précise de plus en plus, a commenté les actes de vandalisme survenus le week-end dernier au siège central de l’Istiqlal à Rabat.

Pour rappel, les camps des anti et pro Chabat s’accusent mutuellement d’être l’instigateur des violences qui ont perturbé une réunion au cours de laquelle l’actuel secrétaire général du parti à la balance cherchait à agrandir sa base de soutiens au sein de l’Istiqlal.

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Pour Nizar Baraka, « la divergence d’opinions doit être résolue par l’écoute et le dialogue« . C’est la raison pour laquelle le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) appelle les istiqlaliens à « garder le calme » et à mettre en place « le plus tôt possible » une feuille de route pour le prochain congrès du parti prévu à la fin du mois du mai.

Nizar Baraka n’a toujours pas annoncé officiellement sa volonté de se présenter contre Hamid Chabat lors du prochain congrès. L’ancien ministre des Finances dispose pour le moment de l’appui de la moitié du comité exécutif de l’Istiqlal. En tête de ses soutiens, se trouvent notamment Hamdi Ould Rchid et Abdesssamad Kayyouh, hommes forts du parti à la balance dans les provinces du sud.

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