Le Maroc en force au Festival panafricain du cinéma (Fespaco 2017)

Six productions marocaines sont inscrites dans la compétition officielle du plus grand festival dédié au cinéma africain, qui a démarré ce samedi.

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Nour-Eddine Saïl. Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

Le Maroc sera présent en force à la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco 2017), qui se tient du 25 février au 4 mars. Les réalisateurs et cinéastes en herbe venus des quatre coins du continent et de la diaspora tenteront d’impressionner le jury présidé par Nourredine Saïl, ancien directeur du Centre cinématographique marocain (CCM).

950 films ont été inscrits dans les différentes catégories de la compétition officielle. Parmi eux, 6 représentant le Maroc. L’objectif, succéder à Hicham Ayouch au prestigieux palmarès de l’Etalon d’Or.

Long métrages: Said Khallaf et Mohamed Bensouda

Parmi les 20 productions en lice dans la très estimée catégorie du long métrage, figurent deux films de réalisateurs marocains. Parmi eux on retrouve A Mile in My Shoes (Massafat Mile Bihidayi) de Said Khallaf. Primé au Festival du film de Tanger l’an dernier, le film aborde les problématiques des enfants de la rue, du viol, de l’exploitation humaine, ou encore des violences contre les femmes.

Dans la même catégorie, Mohamed Ahed Bensouda présentera A la recherche du pouvoir perdu. Le film raconte l’histoire d’un général à la retraite dont le quotidien est perturbé par l’arrivée d’une jeune chanteuse de cabaret dans le voisinage.

Court métrage: Hyménée, au coeur du couple

Dans la catégorie court métrage Violaine Maryam Bellet plonge dans l’intimité des liens sacrés du mariage avec Hyménée. Le film raconte l’histoire de la nuit de noces de deux époux  dont le mariage a été arrangé par leurs familles respectives.

Affiche Hyménée

Documentaire: les blessures de guerre de Jawad Rhalib.

Avec Les hirondelles de l’amour, Jawad Rhalib revient sur la question de l’insertion sociale des enfants métissés. Son oeuvre nous transporte dans un autre temps, sur un autre continent. En 1945, des soldats marocains engagés dans l’armée française sont mobilisés en Autriche, laissant derrière eux « 200 à 300 » enfants illégitimes dont Karin, le personnage central du documentaire.

Notons enfin que deux productions d’étudiants de l’École supérieure des arts visuels de Marrakech sont en lice dans la compétition des Films des écoles africaines de cinéma. Il s’agit de Derrière l’imaginaire de Hiba Chaari, et de Terminus de Mamadou Hady Diawara.

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