Après la fermeture des écoles du groupe scolaire Mohamed Al Fatih, les élèves ont été réinscrits « dans des établissements publics et privés« , selon le ministère de l’Éducation nationale.

Un mois et demi après l’annonce de la fermeture du groupe scolaire Mohamed Al Fatith par le ministère de l’Intérieur, « tous les élèves » ont été réinscrits « dans des établissements publics et privés« , indique le ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) le 21 février dans un communiqué. Au total, près de 3.000 élèves étaient scolarisées dans les huit écoles du groupe à qui les autorités reprochent leur proximité avec le mouvement de l’imam turc Fethullah Gülen.

Lire aussi : Le Maroc interdit les écoles « Al Fatih », liées au réseau du turc Gülen

« En vue de garantir le droit des élèves à l’enseignement, il a été procédé à la réinscription de tous les élèves dans les différents établissements publics et privés, sur la base de la proposition formulée par les académies régionales de l’éducation et la formation professionnelle et selon la volonté de leurs tuteurs« , précise le MENFP. Le département de Rachid Belmokhtar souligne que les élèves « ont repris leurs études d’une manière normale et dans de bonnes conditions« .

Lire aussi : Affaire Gülen: les parents d’élèves du groupe Al Fatih résignés à changer d’école

Les parents d’élèves, qui ont lutté pendant plus d’un mois pour éviter la fermeture des écoles, s’étaient déjà résignés au début du mois de février, après l’échec du changement d’actionnaires. Le groupe scolaire était détenu par trois associés turcs proches du mouvement « Hizmet » de Fethullah Gülen, qui prône sa vision de l’islam « conservateur et modéré« .

Lire aussi : Qui tire les ficelles des écoles Mohamed Al Fatih au Maroc?