Le Maroc et huit pays arabes se retirent du Sommet afro-arabe

Le Maroc et huit pays arabes ont annoncé leur retrait du quatrième Sommet afro-arabe qui se tiendra du 23 au 24 novembre en Guinée équatoriale. En cause: la présence de l'autoproclamée "RASD".

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Crédit: AFP
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Le Maroc, épaulé par plusieurs pays arabes, a annoncé via un communiqué publié le 22 novembre en fin de soirée son retrait du quatrième Sommet afro-arabe, dont les travaux devraient s’ouvrir ce mercredi 23 novembre à Malabo en Guinée équatoriale, et ce en raison de la présence de l’autoproclamée « RASD ».

Ce retrait concerne pour l’heure, outre le Maroc, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Bahrein, le Qatar, le sultanat d’Oman, la Jordanie, le Yémen et la Somalie, énumère le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

« Tout ces pays ont soutenu la position (marocaine) claire et conforme aux principes du droit international et à leur tête le respect de la souveraineté des pays et de leur intégrité territoriale », précise le communiqué.

Tout en renouvelant « sa haute considération » à la Guinée équatoriale,  qualifié de « pays africain frère », le royaume rappelle les « engagements communs » qui ont permis la relance de la coopération arabo-africaine à travers le deuxième sommet organisé à Syrte en 2010, et le troisième qui a eu lieu au Koweit en 2013.

Parmi ces engagements, que la participation aux travaux se limite aux « pays membres des Nations Unies ». Le Maroc et ses soutiens regrettent un « manquement à ces engagements » dans la mesure où « un drapeau de l’entité fantoche a été installé à l’intérieur des salles de réunions ». Cette situation n’a pas été corrigée malgré les « efforts » entrepris par plusieurs pays qui se sont dès lors vus forcés d’annoncer leur retrait, conclut le communiqué.

Le Sommet afro-arabe est « l’organe politique suprême du partenariat afro-arabe« , d’après son site officiel. Son rôle est d’adopter le plan d’action et les stratégies à long terme de ce partenariat. Il se réunit tous les trois ans alternativement dans les pays africains et les pays arabes. Son champs d’action comprend plusieurs questions d’intérêt commun, comme les politiques antiterroristes, le financement du développement, le développement agricole et la sécurité alimentaire, la mise en place de fonds de réponse aux catastrophes et la question de la migration.

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