Écosystème Boeing Maroc: Cap sur la formation

Dans une interview pour Usine Nouvelle, Karim Cheikh, le nouveau président du GIMAS, revient sur l'écosystème Boeing et son lancement prévu pour 2017.

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Crédit: AFP

Dans un entretien accordé au site d’information Usinenouvelle.com, Karim Cheikh, le nouveau président du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS) et par ailleurs, directeur général de Cetim Maroc Développement revient sur les ambitions du groupe Boeing au royaume.

L’annonce en septembre dernier de la mise en place d’un écosystème Boeing a été accueilli avec enthousiasme par les opérateurs aéronautiques marocains car, cela permettra au secteur de se placer définitivement sur la chaine de valeur mondiale.

Cet écosystème ambitionne la création de pas moins de 8 700 emplois en attirant près «120 fournisseurs de rangs 1 et 2 », rappelle Karim Cheikh. A la clé plus d’un milliard de dollars supplémentaire à l’export. Le nouveau président du Gimas affirme que l’association qu’il préside depuis quelques semaines a un important rôle à jouer. «Nous nous fixons comme mission d’être acteur dans la réussite de la mise en place et le développement de l’écosystème Boeing qui sera lancé l’année prochaine et que nous accompagnons en encadrant la cohorte de fournisseurs qui vont venir s’y installer»,  a-t-il expliqué à Usine Maroc.

Et c’est au niveau de la qualité des ressources humaines que le Maroc est attendu. Les 8700 emplois qui vont être créer sont des emplois qualifiés. Interrogé sur ce point , le président du GIMAS avance «  on se doit d’avoir des emplois qualifiés et hautement qualifiés et des ingénieurs au standard européen pour suivre la demande. L’IMA que nous gérons directement arrivait à saturation et nous avons dû faire une extension qui nous permet de doubler le nombre de techniciens à former. »

Kariml Cheickh affirme que le système de formation géré par le Gimas «fonctionne très bien puisque nous obtenons un taux d’intégration de 97%. En matière de formation, il y a aussi l’ISMALA qui dispense des formations diplômantes de niveau Bac+2 en aéronautique».

Selon lui, le problème se pose ailleurs : au niveau du management intermédiaire. « Nous avons des trous dans les organigrammes au niveau des chefs d’équipes et de l’animation […] Nous envisageons de mettre en œuvre à l’IMA des formations continues pour étoffer le middle management, et ce dès l’année prochaine. »

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