Selon le HCP, le Marocain épargne moins

La dernière note de conjoncture auprès des ménages comptant pour le 2e trimestre 2016 révèle que 31,3 % des ménages déclarent s’endetter ou puiser dans leur épargne. Seules 8,3 % des familles marocains affirment épargner une partie de leur revenu.

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Crédit: AFP
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Difficile pour les ménages marocains d’épargner ! Selon la note de conjoncture auprès des ménages comptant pour le 2e trimestre 2016 réalisée par le Haut Commissariat au Plan, seuls 8,3% des ménages sondés affirment épargner une partie de leur revenu. Au cours des 12 prochains mois, 83,3% des ménages ne s’attendent pas à épargner. Les Marocains dépensent plus que ce qu’ils gagnent. C’est ainsi que presque le tiers des ménages affirment s’endetter ou puiser dans leur épargne.

37,5% des familles marocaines sondées par le HCP estiment que leur situation financière au cours des 12 derniers mois. Seulement 12,9% des ménagent affirment que leur situation financière s’est plutôt améliorée. En revanche, le regard sur l’avenir des mêmes ménages est optimiste. 23,9% des ménages s’attendent à une amélioration de leur situation financière tandis que 21,6% à une dégradation. Cette mauvaise conjoncture semble alors peu propice à l’achat de biens durables. Plus de la moitié des ménages (56,6%) affirment que le moment n’est pas opportun pour effectuer des achats de biens durables à l’instar des actifs immobiliers.

Globalement, 43,1% des ménages déclarent une dégradation de leur niveau de vie. A l’avenir, plus du tiers (35%) des Marocains s’attend à une baisse du niveau de vie.

Rien ne va plus

Si les marocains estiment que leur situation financière s’est dégradée c’est principalement suite au renchérissement du coût de la vie. « Au deuxième trimestre, 88,5% contre 0,6 % des ménages estiment que les prix des produits alimentaires ont augmenté au cours des douze derniers mois », souligne le HCP.

Ce constat ne risque pas de s’améliorer à l’avenir. Au cours des 12 prochains mois, les prix des produits alimentaires devraient continuer à augmenter selon 78,3% des ménages. Ils resteraient au même niveau selon 20,7% et devraient plutôt baisser pour 1%.

Au volet chômage, le constat n’est pas brillant non plus. Au deuxième trimestre, 77% des ménages s’attendent à une hausse du chômage au cours des douze prochains mois.

 

 

 

 

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