À l’occasion de l’Aïd Al-Fitr, Mohammed VI a accordé une grâce royale à 466 personnes condamnées. C’est ce qu’indique un communiqué du ministère de la Justice et des libertés relayé par l’agence MAP le 5 juillet. Le ministère de Mustapha Ramid précise que cette grâce concerne 293 prisonniers. Tous ne retrouveront pas la liberté automatiquement : douze d’entre eux, condamnés à la perpétuité, voient leur peine transformée en peine assortie d’un temps d’emprisonnement. 173 personnes condamnées, mais en liberté sont, quant à elles, graciées de leur peine de prison avec sursis ou d’amende.

L’Aïd Al-Fitr, l’Aïd Al-Adha, la fête du Trône, la commémoration de la présentation du Manifeste de l’indépendance, sont chaque année l’occasion d’une série de grâces royales. En 2013, cette pratique avait provoqué une controverse après que Daniel Galvan, un citoyen espagnol condamné pour pédophilie, a été libéré de prison suite à une grâce royale. Celle-ci avait ensuite été annulée par Mohammed VI.