La jeunesse du PJD «dénonce vigoureusement» l'interdiction de certaines activités

Pour les jeunes du PJD, les décisions d’interdiction venant des autorités locales ne respectent les dispositions de l’article 7 de la constitution.

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Manifestation de la jeunesse du PJD contre 2M et Mawazine - Crédit : Tarek Bouraque

La jeunesse du PJD critique les autorités. Le bureau national de l’organisme, qui s’est réuni le 24 mai, a dénoncé l’interdiction de plusieurs activités organisées par la jeunesse du parti de la lampe dans «plusieurs» régions du royaume. La chabiba du parti au pouvoir estime que les interdictions qui frappent ses activités, dont le nombre n’est pas mentionné, sont contraires à l’article 7 de la Constitution qui dispose que «les partis politiques œuvrent à l’encadrement et à la formation politique des citoyennes et citoyens, à la promotion de leur participation à la vie nationale et à la gestion des affaires publiques».

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Le bureau national de la jeunesse du parti islamiste estime également que ces interdictions sont «une violation des droits des instances de jeunes» garantis dans l’article 33 de la Constitution en vertu duquel les pouvoirs publics doivent «prendre toutes les mesures appropriées en vue d’étendre la participation de la jeunesse au développement social, économique, culturel et politique du pays». On notera que dans son communiqué, la jeunesse du PJD n’annonce aucune mesure qu’elle pourrait éventuellement prendre pour dénoncer ces interdictions.

L’interdiction des activités du parti de la lampe s’est multipliée récemment. Le 7 mars, un meeting du président du Conseil national du PJD, Salaheddine El Othmani a été interdit sur une place publique à Asni dans la province d’Al-Haouz. À ce titre, il avait exprimé sa colère en déclarant : «Plus vous nous interdisez, plus les gens votent pour nous. Nous en avons déjà fait l’expérience.» 

Un autre épisode d’interdiction, concernant directement la jeunesse du PJD, a eu lieu le 1er avril 2012 à Tanger. Il s’agissait d’un meeting public de la chabiba du parti qui devait se dérouler en présence du chef du gouvernement Abdelilah Benkirane.

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