Al-Adl Wal Ihssane grand marionnettiste des enseignants-stagiaires?

Le gouvernement accuse indirectement Al Adl de souffler sur les braises. La Jamaâ s'en défend, bien qu'elle admet soutenir les enseignants stagiaires.

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(Photo d'illustration) Sit-in enseignants stagiaires Crédit : Rachid Tniouni.

Dans la guerre opposant le gouvernement aux enseignants stagiaires, le ministère de l’Intérieur a affirmé que ces derniers étaient « encouragés par des parties habituées à instrumentaliser les revendications de certaines catégories pour nourrir les troubles ». La référence est indirecte, mais cela suggère qu’Adl Wal Ihssane (organisation interdite, mais tolérée) tirerait les ficelles. Lors de son passage devant la deuxième chambre, Abdelilah Benkirane a à son tour mis en garde les enseignants chercheurs contre les parties qui poussent à l’escalade.

«Je ne comprends plus, on estime que la Jamaâ est en régression, isolée, et maintenant on explique qu’on est derrière les manifestations contre Amendis, des médecins et maintenant des enseignants chercheurs», déclare Iharchane. Pour lui, plus les revendications sont légitimes et concernent une grande partie de citoyens, plus la lutte est forte. Une situation qu’il explique notamment par le contexte post-20 février où les gens ont « compris que la lutte paye ».

S’il veut bien reconnaître que parmi les manifestants, il existe bel et bien des membres de son organisation, il explique que cette dernière, bien qu’elle soutienne leurs revendications, « n’intervient pas dans leur lutte ».

 

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