Un sit-in devant le palais de Mohammed VI à Betz fait un flop

Le Collectif pour la dénonciation de la dictature au Maroc (CPPDM) organisait un sit-in devant le palais du roi à Betz, le 14 novembre dernier. Le mouvement a réuni une petite poignée de personnes.

Par

Crédits : le Parisien

Samedi 14 novembre, devant le palais du roi Mohammed VI à Betz en France, se réunissait le « Collectif pour la dénonciation de la dictature au Maroc » (CPPDM), nous rapporte ainsi le quotidien français le Parisien. Ayant pour objectif de mettre la lumière sur « la situation catastrophique des hôpitaux au Maroc » et de s’interroger sur « les nombreux médecins marocains installés en France », le collectif contestait le fait que  » le roi se fasse soigner en France laissant derrière lui le système de soin marocain continuer à se dégrader ce qui entraîne l’exode vers la France des praticiens du pays« , d’après le Parisien.

« En tout, pas moins de 11,5 % des médecins installés en France, viennent du Maroc. Ils étaient 1 034 à s’être inscrits à l’ordre des médecins au 1erjanvier 2013 », déclare l’association.

Sauf que le mouvement a fait un flop, ne réunissant qu’une poignée d’individus. Qui plus est, la crédibilité de l’acte citoyen en a pris un coup, quand l’un des (rares) manifestants a tenu le livre des journalistes Eric Laurent et Catherine Graciet, suspectés de chantage contre le roi. Une couverture de TelQuel a été aussi brandie, sans que nous comprenions le lien avec la manifestation. En février dernier, le mouvement avait déjà manifesté devant ce même palais, sans grand succès.

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer

  • Les marocains considèrent ces mini groupuscules de petits voyous qui tentent de monnayer par touts les moyens leurs ridicules manifestations.Les marocains savent aussi que le but de touts ces chantages est inhérent au fait que le régime algeropolisarien sanguinaire tente de dérober leur Sahara