Du Maroc à l'Arabie Saoudite, condamnation unanime de l'attaque de Tunis

Le Maroc, comme d'autres pays arabes, a condamné l'attaque du bus de la garde présidentielle à Tunis.

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Attentat à Tunis - Crédits RFI

Mardi 24 novembre, l’attaque kamikaze contre un bus de la garde présidentielle tunisienne a fait 13 morts et plusieurs blessés (dernier bilan). Le Maroc, par la voix du ministère des Affaires étrangères, relayée par MAP, a tenu à condamner « avec fermeté » cet attentat.

« Le Royaume du Maroc condamne fermement cet acte terroriste ignoble ayant coûté la vie à des militaires innocents (et) réitère sa solidarité et son soutien constant à la Tunisie dans sa lutte contre l’extrémisme et le terrorisme», poursuit le ministère.

Condamnation unanime dans le monde arabe

La condamnation est unanime au sein des pays arabes. Ainsi, l’Algérie, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, également relayé par MAP se dit« pleinement convaincue que toutes les méthodes de terreur, aussi sanguinaires soient-elles n’affecteront pas la détermination du peuple tunisien frère à avancer dans l’édification de ses institutions démocratiques et relever tous les défis»

Dans une déclaration à la presse, le président égyptien, Abdelfattah al-Sissi avait condamné,le 24 novembre au soir, l’attaque de Tunis avec « la plus grande fermeté  ». Il avait réitéré son soutien à la Tunisie, en indiquant que l’Egypte était à ses côtés dans la lutte contre le terrorisme. Son pays a d’ailleurs été affecté le même jour, par une attaque meurtrière, revendiquée par Daech. Le bilan fait état de quatre morts.

L’Arabie Saoudite, dont le média Nessma TV se fait le relais, a appelé à « appuyer les efforts internationaux pour déraciner ce fléau qui menace la sécurité et la stabilité dans le monde». La chaîne de télévision présente dans tout le Maghreb, partage également le communiqué du ministère des Affaires étrangères du Bahreïn, qui réaffirme « son soutien aux efforts consentis par la Tunisie pour lutter contre le terrorisme et instaurer la paix et la sécurité », tout en exprimant ses condoléances aux familles des martyrs.

Mardi 24 novembre au soir, quelques heures après l’attentat, Béji Caïd Essebsi, le président tunisien, avait déclaré l’état d’urgence sur trente jours et avait proclamé un couvre feu, allant de 21h à 5h du matin. Il avait en outre déclaré que la guerre contre le terrorisme était une problèmatique internationale.

 

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