Vendredi 13 novembre, vers 23h, heure française, les internautes avaient subitement accès à une nouvelle fonctionnalité : un bouton stipulant que l’on était en sécurité, pour prévenir, via une notification, l’ensemble de ses proches. Au moment où se déroulaient les fusillades meurtrières en plein Paris, cette initiative du géant de l’Internet a été fort appréciée par celles et ceux, inquiets et à la recherche de leurs amis.
Au lendemain des attaques, pourtant, des premières polémiques sont nées quant à l’utilisation de ce bouton. Certains se sont demandés pourquoi la France était privilégiée, face à cette menace terroriste, quand d’autres pays comme le Liban, ayant lui aussi subi un attentat meurtrier la veille, n’ont pas pu actionner cette fonctionnalité.
Marc Zuckerbeg, fondateur et PDG de Facebook a alors réagi sur son compte personnel. « Beaucoup de gens ont demandé avec raison pourquoi nous avions activé le +safety check+ pour Paris mais pas à Beyrouth ou à d’autres endroits», a-t-il reconnu, promettant au passage qu’il serait «aussi activé pour davantage de catastrophes humaines à l’avenir».
L’outil est basé sur un système développé après le tremblement de terre et le tsunami au Japon en 2011 et a été activé dans le passé à l’occasion de plusieurs catastrophes naturelles.
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