Après l’Académie Goncourt, qui en 2013 lui avait décerné le prix Goncourt pour sa nouvelle L’étrange affaire du pantalon de Dassoukine, c’est donc la prestigieuse Académie française qui honore Fouad Laroui.

Ecrivain très complet, F. Laroui publie des romans (La vieille dame du riad, 2011 ; Une année chez les Français, 2010) comme des recueils de nouvelles (Le jour où Malika ne s’est pas mariée, 2009 ainsi que notamment L’oued et le consul, 2006) ou de la littérature jeunesse (L’eucalyptus de Noël, 2007). Également essayiste (Le drame linguistique marocain, 2010 ou encore De l’islamisme. Une réfutation personnelle du totalitarisme religieux, 2006), Ingénieur de formation, F. Laroui est aussi économiste et professeur d’économie. Il est par ailleurs chroniqueur radio à Medi 1.

Ecrivain d’expression francophone principalement, F. Laroui a également publié en néerlandais, notamment le recueil de poésies Verbannen woorden. Né à Oujda en 1958, il vit actuellement aux Pays-Bas.

Diversité linguistique

F. Laroui s’est dit très « touché » par cette  distinction qui « met en relief la diversité linguistique et artistique d’un pays ouvert à toutes les cultures et à toutes les influences. Nous devons protéger cette diversité et en être fiers ».

Le Grand prix de la Francophonie est une récompense annuelle que l’Académie française remet afin de couronner « l’œuvre d’une personne physique francophone qui, dans son pays ou à l’échelle internationale, aura contribué de façon éminente au maintien et à l’illustration de la langue française », peut-on lire sur le site de l’Académie française.

En plus du vainqueur du prix lui-même, « l’Académie se réserve d’attribuer également, au titre de ce prix, une ou plusieurs grandes médailles. », comme cela a donc été le cas cette année pour Fouad Laroui.

• Retrouver la vidéo d’une conférence de Fouad Laroui sur le médecin et savant Averroès