Jeudi 28 février, Bradley Manning a expliqué à la justice militaire américaine que son but, en transmettant des documents classés confidentiels à WikiLeaks (après avoir tenté, en vain, d’entrer en contact avec des journaux américains), était de “provoquer un débat public” sur les guerres en Afghanistan et en Irak. La “taupe” de WikiLeaks a aussi expliqué comment il se procurait lesdits documents (les “Sigacts”, englobant les incidents quotidiens dans les deux pays en guerre) et accédait aux bases de données.