La baisse de régime de Maroc Telecom se confirme de plus en plus. Sur les neuf premiers mois de l’année 2012, l’opérateur historique a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 22,5 milliards de dirhams, en repli de 3% par rapport à la même période de l’année dernière. Une chute qui aurait pu être plus dure, si ce n’étaient les filiales africaines du groupe. Celles-ci ont réalisé une progression de 17% de leurs revenus, contre-balançant ainsi la baisse de 7% accusée au Maroc, où le parc clientèle progresse paradoxalement de 6,2% pour atteindre les 18 millions de clients. Une distorsion qui s’explique par la guerre des prix engagée sur le marché local, aussi bien sur le segment mobile, que sur celui du fixe et d’Internet. Mais avec une marge d’exploitation de 55,6%, IAM reste l’un des opérateurs les plus rentables du continent. Ce qui justifie l’intérêt affiché par plusieurs groupes mondiaux, comme Qtel, Etisalat ou encore France Telecom, pour la reprise des parts de Vivendi dans l’opérateur marocain.