Torture. Le Maroc peut mieux faire

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Dans un pays où émerge une culture des droits de l’homme, les autorités doivent fournir plus d’efforts pour éradiquer la torture et les mauvais traitements. C’est l’une des principales conclusions de Juan Méndez, le Rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, à l’issue d’une mission de 8 jours au Maroc. Selon le responsable onusien qui s’apprête à remettre son rapport, des témoignages crédibles attestent que des personnes ont été torturées physiquement et moralement lors de leur détention. Pire, cela devient systématique quand il s’agit d’accusations comme l’atteinte à la sécurité de l’Etat, troubles à l’ordre public ou le terrorisme. Juan Méndez, qui s’est dit plus préoccupé du sort réservé aux immigrants subsahariens, a relevé que les plaintes contre les tortionnaires aboutissent rarement. Ce qui constitue un grand décalage entre les lois et la pratique au Maroc. Lors de sa mission au royaume, Juan Méndez a rencontré des centaines de personnes et s’est entretenu avec une série de responsables à Rabat, Casablanca, Témara… avant de conclure par un séjour de deux jours à Laâyoune.

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