A l’affiche. La toile d’araignée s’effiloche

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Cinq ans après le dernier volet de la trilogie de Sam Raimi, Spider-Man revient. Mais il revient à la genèse, au premier épisode. L’histoire de The Amazing Spider-Man, on la connaît tous. Certains l’ont découverte dans le comic de Stan Lee, qui date de 1962, d’autres y ont pris goût dans plusieurs séries télé qui ont largement contribué à la faire connaître du grand public. Elle raconte les aventures de Peter Parker, un New- yorkais doté de super-pouvoirs suite à la piqûre d’une araignée mutante, qui enfile régulièrement son uniforme de justicier pour défendre les habitants de la Big Apple contre les attaques d’horribles créatures vertes. Le tout mâtiné d’une bonne dose de sentimentalisme fleur bleu. Dans cette nouvelle version de ce grand classique du cinéma grand spectacle, le réalisateur Marc Webb (500 jours ensemble) a tenté d’apporter sa touche personnelle. En gros, en guise de nouveauté, il a viré l’acteur Tobey Maguire, désormais un tantinet trop vieux (37 ans) pour camper le rôle d’un tout jeune homme. Et il a fait du nouveau Peter Parker (Andrew Garfield) un lycéen (presque) comme les autres, qui fait du skate, quand l’ancien prenait le bus. Le nouveau Parker dit tout de ses activités extrascolaires à son amoureuse Gwen Stacy, alors que l’autre cultivait le mystère. Cependant, dans l’ensemble, on ne peut pas dire que les changements que le réalisateur a opérés soient franchement très réussis. Mais voilà ce qui arrive quand on veut faire du neuf avec du vieux…

The Amazing Spider-Man, de Marc Webb, au Mégarama

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