En 2090, une équipe d’explorateurs embarquée à bord du vaisseau Prometheus sonde les confins de l’univers à la recherche de l’origine de l’humanité. Après avoir atterri sur une planète, les scientifiques se lancent dans une bataille déterminante pour la survie de l’espèce humaine. Il faut dire que l’accroche donnait le ton : “La recherche de nos origines pourrait mener à notre fin.” Prometheus est un préquelle du chef d’œuvre Alien, le Huitième Passager (1979) et, encore une fois, Ridley Scott a globalement réussi son coup. Mais relevons tout de même quelques défauts dont on se serait bien passé : les références à la saga initiale semblent un peu forcées et les rôles secondaires —qui composent une bonne partie de l’équipage du vaisseau spatial— n’apportent rien à l’intrigue. Conséquence heureuse, les deux têtes d’affiche, Noomi Rapace et Michael Fassbender, en revanche, parviennent à tirer leur épingle du jeu, et sont les dignes successeurs de Sigourney Weaver. Quant à la 3D, elle met en valeur la beauté des paysages, des machines et les plans bien maîtrisés. Amateur de science-fiction option métaphysique, ce film est pour vous. 

Prometheus, de Ridley Scott, au Mégarama