Interview. Le docu revient

La ville d’Agadir fête le film documentaire lors de la  4ème édition du FIDADOC, du 24 au 28 avril. Entretien avec Hicham Falah, coordinateur de l’évènement.

Avec la disparition en décembre dernier de Nouzha Drissi, la fondatrice du FIDADOC, cette édition revêt forcément un caractère particulier…

Absolument. Nouzha Drissi a beaucoup fait pour le Fidadoc. Elle a fait du documentaire un genre reconnu en tant que tel au Maroc. Nous allons faire en sorte de pérenniser son travail amorcé depuis 2008. Travail qui a donné ses fruits : aujourd’hui, le docu est présent dans les festivals nationaux, dans les écoles de cinéma, et les réalisateurs de documentaires peuvent postuler au fond d’aide du CCM.

Le Fidadoc n’est pas un festival à thème. Mais alors, qu’est-ce qui le caractérise ?

Il y a bien sûr les thématiques de l’actualité relatées par des réalisateurs tunisiens et égyptiens, dont le tournage a commencé avant le Printemps arabe et s’est poursuivi par la suite. Cela donne l’avantage de voir des documentaires avec un double regard. Il s’agit également pour nous de mettre en lumière les courts-métrages de jeunes réalisateurs.

Le festival n’est-il pas l’occasion de permettre aux réalisateurs de rencontrer des producteurs ?

Complètement. Il s’agit pour nous de faciliter ce genre de rencontres, de faire le lien entre l’offre et la demande… Nous avons la chance d’avoir 2M comme partenaire, chaîne qui fait la part belle au docu par son programme dominical Des Histoires et des Hommes.  Car une des finalités est aussi de permettre aux réalisateurs d’avoir un canal de diffusion.  En fait, ce n’est qu’un retour aux sources du cinéma marocain, dont les pionniers ont commencé avec le docu.

 

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