L’année 2011 n’a pas été des plus fastes pour le raffineur de Mohammedia. Malgré une progression du chiffre d’affaires de 34%, qui atteint les 50 milliards de dirhams, tous les indicateurs financiers sont au rouge. L’excédent brut d’exploitation accuse un repli de 28% et tire dans son sillage le résultat d’exploitation qui recule à un milliard de dirhams. “Cette contre-performance s’explique par la hausse du prix du Brent et la dégradation des marges de raffinage”, explique un analyste financier. Samir voit ainsi ses bénéfices dégringoler à 434 millions de dirhams, contre 836 millions à la clôture de l’exercice 2010. Elle aurait donc décidé de ne pas distribuer de dividendes à ses actionnaires et compte même accélérer sa restructuration financière. Pour rééquilibrer son haut de bilan, alourdi par des dettes financières de 15 milliards de dirhams, Samir envisage d’augmenter son capital. Elle devrait bientôt convoquer ses actionnaires pour approuver une augmentation de capital de 1,75 milliard de dirhams.