Syrie. L’ultimatum de Rabat

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Les pays de la Ligue arabe, réunis le 16 novembre à Rabat en session extraordinaire, ont donné un délai de trois jours à la Syrie pour se conformer à un nouveau plan de sortie de crise. Il consiste en l’arrêt des violences et l’envoi d’observateurs arabes dans le pays de Bachar Al Assad. A défaut, la Syrie s’expose à des sanctions économiques de la part de l’organisation panarabe. Et ce n’est pas tout. Rabat hausse sérieusement le ton avec le régime syrien en rappelant son ambassadeur après l’attaque de sa représentation diplomatique à Damas. Dans la journée, des centaines de manifestants pro-Assad ont lancé des pierres et des œufs contre l’ambassade marocaine et se sont même attaqués au drapeau du royaume. Au département de Fassi Fihri, on affirme que la décision de rappeler l’ambassadeur Mohamed Lakhssassi a été prise sur “ordre” de Mohammed VI. Quelques heures auparavant, Paris avait fait de même.

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